Aussi, à trois mois de l’élection présidentielle, le Leem présente aux candidat(e)s, dans une plateforme intitulée « Construire ensemble notre futur en santé », 27 propositions articulées autour de quatre objectifs :
1 - Faire de la France le leader européen du médicament en soutenant massivement la recherche et l’innovation. La crise sanitaire a mis en évidence le recul de la France en matière de recherche et d’innovation. Il est indispensable de prolonger les réformes entreprises et renforcer les capacités françaises en transformant les atouts de notre pays en avantages compétitifs.
2 - Faire de l’industrie pharmaceutique un fer de lance de la réindustrialisation. A l’heure où la France et l’Europe prennent conscience de leur perte d’autonomie en matière de produits de santé, le médicament constitue plus que jamais un enjeu stratégique prioritaire au cœur des ambitions de reconquête industrielle.
3 - Faire de l’accès des patients aux traitements une grande priorité nationale. Les révolutions technologiques qui s’annoncent sont porteuses de formidables espoirs. Le médicament représente une part significative de la dépense de santé, et il constitue également un investissement majeur, porteur d’emplois, d’investissements et de progrès thérapeutique au bénéfice des patients. La France doit se donner les moyens de devenir le champion d’Europe de l’accès des patients aux médicaments qu’ils attendent.
4 - Réformer la politique du médicament pour plus de simplicité et d’efficacité. Le nombre excessif d’opérateurs administratifs dans le champ du médicament et leur non-coordination aboutit à une inefficience chronique. Pour traduire concrètement une volonté politique, il est nécessaire de doter la politique du médicament d’une organisation administrative moderne, simple, agile et mieux coordonnée.
Parmi les 27 mesures, le Leem met tout particulièrement l’accent sur l’impérieuse nécessité de renouer durablement avec une croissance qui permette tout à la fois de garantir l’accès le plus large possible aux nouveaux médicaments - au moment où se profile une vague d’innovations sans précédent - et de protéger et relocaliser notre outil industriel pour rendre à notre pays une plus grande marge d’autonomie en matière de produits de santé.
« En élevant l’industrie du médicament au rang de secteur stratégique, les pouvoirs publics doivent également veiller à leur reconnaitre des marges de croissance pour leur permettre d’innover et d’investir », rappelle Frédéric Collet, Président du LEEM.
1 - Faire de la France le leader européen du médicament en soutenant massivement la recherche et l’innovation. La crise sanitaire a mis en évidence le recul de la France en matière de recherche et d’innovation. Il est indispensable de prolonger les réformes entreprises et renforcer les capacités françaises en transformant les atouts de notre pays en avantages compétitifs.
2 - Faire de l’industrie pharmaceutique un fer de lance de la réindustrialisation. A l’heure où la France et l’Europe prennent conscience de leur perte d’autonomie en matière de produits de santé, le médicament constitue plus que jamais un enjeu stratégique prioritaire au cœur des ambitions de reconquête industrielle.
3 - Faire de l’accès des patients aux traitements une grande priorité nationale. Les révolutions technologiques qui s’annoncent sont porteuses de formidables espoirs. Le médicament représente une part significative de la dépense de santé, et il constitue également un investissement majeur, porteur d’emplois, d’investissements et de progrès thérapeutique au bénéfice des patients. La France doit se donner les moyens de devenir le champion d’Europe de l’accès des patients aux médicaments qu’ils attendent.
4 - Réformer la politique du médicament pour plus de simplicité et d’efficacité. Le nombre excessif d’opérateurs administratifs dans le champ du médicament et leur non-coordination aboutit à une inefficience chronique. Pour traduire concrètement une volonté politique, il est nécessaire de doter la politique du médicament d’une organisation administrative moderne, simple, agile et mieux coordonnée.
Parmi les 27 mesures, le Leem met tout particulièrement l’accent sur l’impérieuse nécessité de renouer durablement avec une croissance qui permette tout à la fois de garantir l’accès le plus large possible aux nouveaux médicaments - au moment où se profile une vague d’innovations sans précédent - et de protéger et relocaliser notre outil industriel pour rendre à notre pays une plus grande marge d’autonomie en matière de produits de santé.
« En élevant l’industrie du médicament au rang de secteur stratégique, les pouvoirs publics doivent également veiller à leur reconnaitre des marges de croissance pour leur permettre d’innover et d’investir », rappelle Frédéric Collet, Président du LEEM.
Lancement d’un site comparateur de programmes des candidats
Soucieux d’éclairer le débat public et de faire émerger les enjeux de santé dans la campagne électorale, le Leem ouvre aujourd’hui un comparateur de programmes de santé des candidats à la présidentielle de 2022 : www.lasantecandidate.fr
Ce site web, unique en son genre, passe au crible les programmes et les déclarations publiques des candidats. L’internaute aura la possibilité de comparer jusqu’à trois candidats sur une thématique donnée (autonomie sanitaire, vaccinations, qualité et pertinence des soins, accès à l’innovation, bioéthique, attractivité de la France, confiance dans la science…), et de connaître, pour chacune d’entre elles, les propositions du Leem.
27 propositions pour 2022
Faire de la France le leader européen du médicament en soutenant massivement la recherche et l’innovation
• Une ambition et un pilotage clairs pour la recherche
1- Renforcer l’effort public de recherche, sous dimensionné en France par rapport à ses voisins européens
2- Donner à la future Agence d’innovation en santé la capacité de mettre en œuvre des priorités claires pour la recherche médicale
3- Décloisonner largement recherche académique et recherche industrielle pour mettre au point les solutions technologiques de demain
4- Poursuivre nos efforts pour développer en France les essais cliniques
• Embrasser les nouveaux enjeux numériques et technologiques
5- Développer une stratégie offensive dans le domaine des biotechnologies, en soutenant le financement et la croissance des HealthTechs françaises
6- Développer un cadre attractif pour favoriser les investissements des entreprises en matière de numérique
7- Faire de la France un pionnier de l’intégration des data en santé au bénéfice des patients
• Une fiscalité attractive pour les investissements dans la recherche
8- Orienter plus fortement l’épargne vers le financement de l’économie de l’intelligence (recherche académique, biotechnologies, numérique et IA)
9- Renforcer le caractère attractif du crédit d’impôt recherche
Faire de l’industrie pharmaceutique un fer de lance de la réindustrialisation
• Consolider le tissu industriel existant
10- Mettre en place une politique fiscale adaptée aux enjeux du renforcement de l’autonomie sanitaire
11- Définir une stratégie de relocalisation de la production des matières premières et des médicaments d’intérêt stratégique
12- Mettre en place un guichet unique et simplifier la fiscalité sectorielle adaptée aux TPE-PME
• Renforcer la compétitivité des territoires
13- Attirer, dans les régions, la recherche, le développement et la production des nouveaux médicaments afin de régénérer notre tissu industriel
14- Accélérer le déploiement des technologies d’avenir dans la production des médicaments (IA, numérique…) afin de moderniser notre outil de production
• Offrir un cadre d’investissements attractif pour promouvoir une décarbonation du tissu industriel avec des dispositifs incitatifs, dans le cadre des engagements environnementaux du secteur
• Accompagner la transformation des emplois engagée par le secteur
15- Développer des formations en alternance avec les universités et les grandes écoles pour préparer les compétences de demain
16- Encourager l’intégration des nouveaux talents avec un engagement de 8 000 alternants formés par an
17- Transformer la formation des salariés en un investissement pour l’entreprise
Faire de l’accès des patients aux traitements une priorité nationale
• Un accès plus rapide de l’innovation aux patients
18- Consolider les mécanismes d’accès précoce et/ou accéléré mis en œuvre sous le quinquennat précédent et participer activement au déploiement du règlement européen sur l’évaluation des technologies de santé
• Un pilotage éclairé
19- Piloter les dépenses et la stratégie de santé de la France sur un horizon de plusieurs années pour donner de la visibilité et de la stabilité aux acteurs de santé et permettre des investissements durables
• Une enveloppe budgétaire "médicament" adaptée
20- Définir un budget alloué aux produits de santé qui réponde tout à la fois aux besoins en santé et aux besoins de financement de l’innovation
• Un cadre sécurisant les approvisionnements en médicaments
21- Simplifier les cadres légaux et réglementaires pour soutenir la réactivité et la rapidité de l’approvisionnement
• L’innovation comme levier d’efficience
22- Saisir l’opportunité des innovations pour moderniser notre système de santé
• Moderniser le parcours de soins
23- Pour faciliter l’accès au dépistage et à la prévention (par exemple : extension des compétences vaccinales à d’autres acteurs de santé), et promouvoir le parcours de soins officinal auprès des Français pour améliorer la prise en charge du premier recours
• Engager une réflexion sur l’équilibre financier de l’Assurance Maladie
24- Par la recherche d’économies autres que celles pesant sur les médicaments
Réformer la politique du médicament pour plus de simplicité et d’efficacité
• Une politique fondée sur des objectifs cohérents
25- Faire de la politique du médicament l’une des priorités gouvernementales
26- Organiser cette politique autour d’un principe de cohérence générale en affirmant la prééminence des objectifs de santé publique, scientifiques et industriels sur les mécanismes de régulation de court terme
• Un pilotage politique adapté aux ambitions de la France
27- Une organisation gouvernementale adaptée aux enjeux du secteur
Retrouvez les actions correspondant aux différentes propositions du Leem dans la plateforme détaillée sur www.leem.org
• Une ambition et un pilotage clairs pour la recherche
1- Renforcer l’effort public de recherche, sous dimensionné en France par rapport à ses voisins européens
2- Donner à la future Agence d’innovation en santé la capacité de mettre en œuvre des priorités claires pour la recherche médicale
3- Décloisonner largement recherche académique et recherche industrielle pour mettre au point les solutions technologiques de demain
4- Poursuivre nos efforts pour développer en France les essais cliniques
• Embrasser les nouveaux enjeux numériques et technologiques
5- Développer une stratégie offensive dans le domaine des biotechnologies, en soutenant le financement et la croissance des HealthTechs françaises
6- Développer un cadre attractif pour favoriser les investissements des entreprises en matière de numérique
7- Faire de la France un pionnier de l’intégration des data en santé au bénéfice des patients
• Une fiscalité attractive pour les investissements dans la recherche
8- Orienter plus fortement l’épargne vers le financement de l’économie de l’intelligence (recherche académique, biotechnologies, numérique et IA)
9- Renforcer le caractère attractif du crédit d’impôt recherche
Faire de l’industrie pharmaceutique un fer de lance de la réindustrialisation
• Consolider le tissu industriel existant
10- Mettre en place une politique fiscale adaptée aux enjeux du renforcement de l’autonomie sanitaire
11- Définir une stratégie de relocalisation de la production des matières premières et des médicaments d’intérêt stratégique
12- Mettre en place un guichet unique et simplifier la fiscalité sectorielle adaptée aux TPE-PME
• Renforcer la compétitivité des territoires
13- Attirer, dans les régions, la recherche, le développement et la production des nouveaux médicaments afin de régénérer notre tissu industriel
14- Accélérer le déploiement des technologies d’avenir dans la production des médicaments (IA, numérique…) afin de moderniser notre outil de production
• Offrir un cadre d’investissements attractif pour promouvoir une décarbonation du tissu industriel avec des dispositifs incitatifs, dans le cadre des engagements environnementaux du secteur
• Accompagner la transformation des emplois engagée par le secteur
15- Développer des formations en alternance avec les universités et les grandes écoles pour préparer les compétences de demain
16- Encourager l’intégration des nouveaux talents avec un engagement de 8 000 alternants formés par an
17- Transformer la formation des salariés en un investissement pour l’entreprise
Faire de l’accès des patients aux traitements une priorité nationale
• Un accès plus rapide de l’innovation aux patients
18- Consolider les mécanismes d’accès précoce et/ou accéléré mis en œuvre sous le quinquennat précédent et participer activement au déploiement du règlement européen sur l’évaluation des technologies de santé
• Un pilotage éclairé
19- Piloter les dépenses et la stratégie de santé de la France sur un horizon de plusieurs années pour donner de la visibilité et de la stabilité aux acteurs de santé et permettre des investissements durables
• Une enveloppe budgétaire "médicament" adaptée
20- Définir un budget alloué aux produits de santé qui réponde tout à la fois aux besoins en santé et aux besoins de financement de l’innovation
• Un cadre sécurisant les approvisionnements en médicaments
21- Simplifier les cadres légaux et réglementaires pour soutenir la réactivité et la rapidité de l’approvisionnement
• L’innovation comme levier d’efficience
22- Saisir l’opportunité des innovations pour moderniser notre système de santé
• Moderniser le parcours de soins
23- Pour faciliter l’accès au dépistage et à la prévention (par exemple : extension des compétences vaccinales à d’autres acteurs de santé), et promouvoir le parcours de soins officinal auprès des Français pour améliorer la prise en charge du premier recours
• Engager une réflexion sur l’équilibre financier de l’Assurance Maladie
24- Par la recherche d’économies autres que celles pesant sur les médicaments
Réformer la politique du médicament pour plus de simplicité et d’efficacité
• Une politique fondée sur des objectifs cohérents
25- Faire de la politique du médicament l’une des priorités gouvernementales
26- Organiser cette politique autour d’un principe de cohérence générale en affirmant la prééminence des objectifs de santé publique, scientifiques et industriels sur les mécanismes de régulation de court terme
• Un pilotage politique adapté aux ambitions de la France
27- Une organisation gouvernementale adaptée aux enjeux du secteur
Retrouvez les actions correspondant aux différentes propositions du Leem dans la plateforme détaillée sur www.leem.org